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13 août 2020

baies de sureau noir

 

 grappes de sureau...
 

 

 égrenées...


 

gelée de baies de sureau en lévitation😇
 
 
Confiture de sureau
un arbrisseau plein de vertus
dans ma haie
 
 

10 janv. 2019

spirale...



"D'un regard épouser le cercle de nos vies comme un chemin vers plus grand que soi"
Sandra Dulier



Quand on s'enroule amoureusement la vie se déroule tendrement
Josette T



Sous la main de l'artisan le cœur de l'arbre s'enroule
 en boucles comme une chevelure d'ange, 
déroule les volutes mélodiques de son chant
 et danse en arabesques dans la lumière
Tilia


"Roule s'enroule ma vie à la tienne
Roule s'enroule ma chance à la mienne
Roule s'écoule tant de tendresse
Que je ne cesse de croire en toi...

Nana Mouskouri

envoyé par Marie-Paule 



Volutes et spirales
roule s'enroule le temps
enserrant nos vies
Marine Dussarrat



 Le regard suit la courbure de
La spirale de bois blond et fin
Posée au sol, bois contre bois
Tandis que son doigt s’immisce
entre courbe et contre-courbe,
l’artisan restaure en chantournant
le bois promis à une seconde vie.

Maïté Ladrat


7 juin 2018

" des perles de pluie..."



"Moi je t'offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays où il ne pleut pas...


"perles de pluie
sur mon parapluie
odeur de brindilles
et de roses..."
Axelle Red

envoyé par Marie-Paule 


Diamant dans la rose
niché entre deux pétales
trésor fascinant

Au cœur de la rose 
petites perles de cristal
cadeau de la pluie
Tilia







Fleurs de l'aube
Roses de Ronsard
Ourlées de douceur
Nimbées de lumière
Œuvres exquises
Que la rosée transcende






"Son bonhomm' de mari avait tant fait d'affair's
Tant vendu ce soir-là de petits bouts de fer
Qu'il était dev'nu millionnaire
Et l'avait emmenée vers des cieux toujours bleus
Des pays imbécil's où jamais il ne pleut
Où l'on ne sait rien du tonnerre
Dieu fass' que ma complainte aille, tambour battant
Lui parler de la pluie, lui parler du gros temps
Auxquels on a t'nu tête ensemble
Lui conter qu'un certain coup de foudre assassin
Dans le mill' de mon cœur a laissé le dessin
D'un' petit' fleur qui lui ressemble"

Georges Brassens
envoyé par Cergie 
 



 Au lever du soleil
une rose émue

Josette T



sur la rose en bouton
perle de pluie
sur un bouton de rose
perle d'amour 

Amichel 
 


24 mai 2018

"il pleut..."



Traits de pluie obliques
font la nique 
au rais du soleil


Solo de batterie sur la pergola
Danse des grenouilles et des colimaçons
une comédie musicale dans le vent ! 



 


La pluie tombe encore
le cerisier cligne de ses cerises
se moquant de nous



Des arbres du jardin les cimes tremblent toutes.
La pluie ! - Oh ! voyez donc comme les larges gouttes
Glissent de feuille en feuille et passent à travers
La tonnelle fleurie et les frais arceaux verts !
Des marches du perron en longues cascatelles,
Voyez comme l'eau tombe, et de blanches dentelles
Bordent les frontons gris ! - Dans les chemins sablés,
Les ruisseaux en torrents subitement gonflés
Avec leurs flots boueux mêlés de coquillages
Entraînent sans pitié les fleurs et les feuillages

extrait de "Pluie" par Théophile Gautier





"Il va pleuvoir...
mais je me moque de la pluie...
j'ai mon parapluie..."



Il a plu
Beaucoup
L orage a
Sonné
Mais le jour
D après
Dans la gueule
Du loup
Le ciel a coulé
Et tous les oiseaux
De la rue des cygnes
Étaient enchantés
De l eau et de l île
Soleil plein les yeux
...
Pour une bordée bleue

Véronica B


22 avr. 2018

Elle est où ?....



Berger d'abeilles

"Berger d'abeilles, je le fus,
A huit ans, la-bas, chez mon père,
Lorsque son vieux rucher prospère
Chantait sous ses poiriers touffus.

Quel bonheur de manquer l'école
Que l'été transforme en prison,
De se rouler dans le gazon,
Ou de suivre l'essaim qui vole,

En lui disant sur un ton doux
Pour qu'il s'arrête aux branches basses :
" Posez-vous, car vous êtes lasses ;
Belles abeilles, posez-vous !

" Nous avons des ruches nouvelles
Faites d'un bois qui vous plaira ;
La sauge les parfumera :
Posez-vous, abeilles, mes belles ! "
François Fabié













Sur la bannière en soie de Mawangdui
Fusionnent des symboles de vie
Empruntés au royaume sacré
Où les ours et les loups cohabitent
Le dragon et la grue vivent en paix
Le singe et le faucon veillent
L'abeille est souveraine
Les énergies bienfaisantes circulent
Autour de la dépouille de Dai
Elles font partie d'une danse
Aux gestes lents et codés
Immuable et toujours renouvelée
Où le Qi Gong s'illustre
En toute sérénité









"L'apiculteur était communiste par amour des abeilles dont il admirait l'organisation. La reine lui posait un problème"  
Gilbert Cesbron
 Journal sans date, II, Paris, Robert Laffont, 1967, p. 140"



30 mars 2018

couleur soleil...




dedans...


Tulipes dorées
Comme mains en prière
S'éclatent de joie

Joies-haut sur la branche
Cherche gentil compagnon
Pour nous en-chanter







dehors...
  

Dans le soir triomphal la froidure agonise
Et les frissons divins du printemps ont surgi ;
L'Hiver n'est plus, vivat ! car l'Avril bostangi,
Du grand sérail de Flore a repris la maîtrise.


Émile Nelligan






Belles Fêtes de Pâques à vous toutes et tous !





 OiSeau LiberTé


Oiseau du ciel
Pulsion de vie
Toi qui n'a pas d'entraves
Vole sous les nuages

Emportes la rythmique
Des musiques qui nous hantent
Fais planer nos rêves
Au delà des mers
Vers les sables du désert
Tes espaces sont sans limites
Ta route sans frontières
Ton voyage impérial
Tes nuits belle fortune...

Nos peines sont violentes
Nos jours comptés
Tu élèves nos espérances
N'oublie jamais
Vers nous de revenir

Pour nous chanter
Ta LiberTé
© marine D


11 sept. 2017

mèche...





fuseau de lumière
entre les feuilles des iris
une flamme dort





ça va flamber
fifi a vendu la mèche
l'automne
a craqué une allumette
dans le champ
l'automne
est un pyromane écolo

Amichel 



Images cachées
un brin d'herbe un brimborion
de mèche en septembre 

Miss Yves


Rubans de lumière
Rideau Verte nature
Roseaux entrelacés
En bandes serrées
Et puis celui qui sort
Sa pointe du jeu
Le Jaune poussin
Le Jaune lumière
Celui qui ne veut
Rentrer dans le rang
Le curieux, le penché, l’agité
Par la brise des prés.

Maïté L 



Longues mèches
Les roseaux des fossés
Donnent voix à la brise
S'inclinent ou s'élancent
Vers la lumière

Marine Dussarat 

 

8 sept. 2017

grappiller...




Gourmandise
grappiller dans les rayons
vendanges précoces ! 



Veux-tu venir flâner du côté des bosquets
Respirer avec moi un parfum d’hirondelles
Grimper sur la colline et renifler  la vigne
Débusquer pourquoi pas le gros lapin gourmand...






« Plantons la vigne,
La voilà la jolie vi-gne !
Vigni-vigna, vignons le vin,
La voilà la jolie vigne à vin,
La voilà la jolie vi-gne !

(...)

De fleur en grappe,
La voilà la jolie gra-ppe !
Grappi-grappa, grappons le vin
La voilà la jolie grappe à vin
La voilà la jolie gra-ppe ! »

envoyés par Tilia


25 août 2017

moutonnés ou cotonneux ?



"Le ciel est le pain quotidien des yeux"
Ralph Waldo Emerson




Là-haut dans le bleu
by Jove! il rit dans sa barbe
sa barbe à papa


Compter les moutons
sous l'azur tout cotonneux
du grand ciel -de -lit


Au ciel d'été, confond
Ses blancs moutons,
Avec les anges si purs,
La mer, bergère d'azur
Infinie.

Charles Trenet
envoyé par Tilia 



 
 Le nez au vent
Dans les nuages
On voit des visages
Joufflus souvent

Le nez en l'air
s'offre au regard
Des prés célestes
Aux moutons blancs

Marine D


 Viens vite me mouiller
de tes cotons floqués
J'attends ton eau divine
Précieuse et magnanime
Toi qui démaquilles bien
Les fards d'eau les trop plein

Véronica B





"Le ciel,
toit du monde,
tantôt bleu,
tantôt blanc nuageux,
des fois nuageux gris/noir,
blanc bleu quand il moutonne,
des jours tout gris,
les nuits tout noir,
rouge au matin et feu le soir,
ouaté blanc quand il floconne,
orageux noir quand il pleure
pour faire pousser les fleurs,
nuages roses ou oranges
ciel étrange.
Il est la demeure
du soleil, de la lune et des étoiles.
Chaque jour il peint une toile,
pour qu'au coucher et au réveil,
qui ne sont jamais pareils,
rouge, bleu azur ou nuageux,
il nous en mette plein les yeux."

Claude 




L'Etranger

- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ?
ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est
resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas...
là-bas... les merveilleux nuages !

 Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
envoyé par J.M S


20 févr. 2017

sensation...




"Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme..."
Arthur Rimbaud
Sensation



"Chanter ! quoi donc chanter ?
La bise et la brume, les feuilles qui tombent, le vent qui pleure?"
George Sand




Demain je t’amènerai
Dans les sous-bois où le soleil joue
Avec la cardamine et le coucou
Demain si la chance nous accompagne
Nous traverserons des flaques de lumière
Avant de nous perdre dans l’ombre


Pas de gorilles dans la brume
de morilles je ne sais pas
mais …

si m'en croyez
on dirait qu'un frileux printemps
sur la pointe des pieds
s'avance à travers champs
dans un voile de brume
qu'un rai de soleil allume
les arbres s'éveillent
aux chants des oiseaux
les prés s'embuent de rosée
le cœur de douce mélancolie
si m'en croyez 

Amichel



Mi-ombre à mi-pente
l'arbre troue dans son élan
la lumière floue

Miss Yves



L'aube ...."alors je levai un à un les voiles. Dans l'allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l'ai dénoncé au coq. A la grand'ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre, je la chassais.
Eh haut de la route, près d'un bois de lauriers, je l'ai entourée avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu son immense corps. L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois.
Au réveil, il était midi".
Arthur Rimbaud
Illuminations.



La danse dans les jambes,
l'arbre descendait la pente,
rejoignant les autres à l'orée du bois.
Biniou et bombarde emportaient déjà,
les danseurs dans un an dro,
jusqu'au bout de la nuit.

Roger Dautais




Brume

Je ne sais
Si la lumière est d’ici
Ou bien de là-bas.

Irréelle, issue des légendes
Elle joue dans la brume
Sa partition insolite.

Les arbres s’éveillent
Tantôt feuillus
Ou bien encore nus.

Les troncs montent
Joints comme les doigts
D’une main offerte au ciel.

Du ciel, il n’en est point
Évaporé dans l’argenté
Comme le sol, il s’effeuille léger.

Maïté L


4 févr. 2017

aube...



Pour  vous remercier de tous vos gentils commentaires et vous souhaiter une bonne semaine, 
Jean-Marie vous offre l'aube flamboyante du jeudi 2 février, jour de la chandeleur :-)





"L'aventure commence à l'aurore
A l'aurore de chaque matin
L'aventure commence alors
Que la lumière nous lave les mains


L'aventure commence à l'aurore
Et l'aurore nous guide en chemin
L'aventure c'est le trésor
Que l'on découvre à chaque matin..."
Jacques Brel





Paix indicible

Volée de marches
Gravir et partir
Rayons promis

Choisir une voie
L’azur incandescent
Ou l’ombre recueillie


Demeurer en ce lieu
Dans la paix indicible
Rencontrer les esprits

S’envoler ver le ciel
Laisser l’ombre aux absents
Rejoindre l’ange blond
marine D




"L'aurore s'allume ;
L'ombre épaisse fuit ;
Le rêve et la brume
Vont où va la nuit ;
Paupières et roses
S'ouvrent demi-closes ;
Du réveil des choses
On entend le bruit."

V. Hugo

envoyé par Marie-Paule 



"quand l’Aurore avec ses doigts de roses entrouvrira les portes dorées de l’orient et que les chevaux du soleil, sortant de l’onde amère, répandront les flammes du jour pour chasser devant eux toutes les étoiles du ciel"
François Fénelon (1651-1715) 
Les Aventures de Télémaque

envoyé par Tilia


19 déc. 2016

"la fenêtre..."



La fenêtre
Pour les autres, pour les passants
tu es simplement la fenêtre
Pour moi qui t'aime du dedans
tu es ma plus profonde fête

Celle qui accroît le regard
et limite chaque nuage
la gardienne du paysage
où je viens me perdre le soir

J'ai le monde sous mes paupières 
mon front à ta vitre appuyé
et tu es glissante lisière 
sur le bord de l'illimité

Reste ma soeur très patiente
fais-moi l'aumône d'un oiseau
redis-moi les paroles lentes
de cet horizon sans défaut.

Et posée entre ciel et terre
Sois ce chemin aérien
près duquel doucement je viens
apaiser ma faim de lumière




Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n’est pas d’objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu’une fenêtre éclairée d’une chandelle. Ce qu’on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie.
Par delà des vagues de toits, j’aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais. Avec son visage, avec son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j’ai refait l’histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en pleurant.
Si c’eût été un pauvre vieil homme, j’aurais refait la sienne tout aussi aisément.
Et je me couche, fier d’avoir vécu et souffert dans d’autres que moi-même.
Peut-être me direz-vous : « Es-tu sûr que cette légende soit la vraie ? » Qu’importe ce que peut être la réalité placée hors de moi, si elle m’a aidé à vivre, à sentir que je suis et ce que je suis ?

Charles Baudelaire - Le Spleen de Paris

envoyé par Josette



Les fenêtres murmurent
Quand tombent en chevelure
Les pluies de la froidure
Jacques Brel 



"Le visage de ceux qu'on n'aime pas encor
Apparaît quelquefois aux fenêtres des rêves,
Et va s'illuminant sur de pâles décors
Dans un argentement de lune qui se lève".

Les rêves de Anna de Bracovan, 

Comtesse de Noailles
Envoyé par Den 



    FENÊTRES

Fenêtres
      Alignées
         Obsession
Fenêtres
      Non-alignées
         Désir d’évasion…

   Fenêtres à cloche-pied
   Fenêtres
   A chaque palier
   Fenêtres
   Aux yeux levés
   Fenêtres
   De tous côtés
   Fenêtres
   Sans soleil
   Fenêtres
   Au réveil
   Fenêtres
   Tôt éteintes
   Fenêtres
   En demi-teintes
   Fenêtres
   Aux volets clos
   Fenêtres
   Aux cils pâlots
   Fenêtres
   Je vous dessine
   Fenêtres
   De bonnes mines
   Fenêtres
   A l’œil malin

   Mal disposées
   Dans le matin
   Fenêtres
   Au rire gai
   Chassé-croisé
   En escalier
   De paradis
   Que je franchis
   Où je bondis
   Regard léger
  
   Fenêtres
   Pour refuser
   D’en étouffer
   Fenêtres
   Redessinées
   Eclaboussées
   Eparpillées

   Fenêtres
   Dépareillées
   Fenêtres
   Pour m’éclairer…
   Fenêtres
   Pour s’envoler.

© marine Dussarrat



11 oct. 2016

glacé...



"La vie, c'est comme un cône glacé ;
il faut savourer chaque bouchée."
Charles Monroé Schulz
Charlie Brown






Espérons que parmi ces montagnes de glace
L'humain puisse continuer à tenir sa place.
Et que la terre d'Islande conserve tous ses feux
Pour réchauffer nos âmes et réjouir nos yeux.



Sous et sur la glace polaire
Quand le bleu s'effiloche
L'univers se fige
Refusant l'inéluctable
Rejetant l'intervention de l'homme
Et de ses œuvres 

Marine D 


Métal glacé, froidure des miroirs
Poli en creux de ciel, en alvéoles de mer
fumerolles des nuages, bouches crissantes
Du bleu, du gris acier à couper le souffle du vent.

Maïté L




27 sept. 2016

solitude...





O ! que j'aime la solitude !
Que ces lieux sacrés à la nuit,
Éloignés du monde et du bruit,
Plaisent à mon inquiétude !
Mon Dieu! Que mes yeux sont contents
De voir ces bois qui se trouvèrent
A la nativité du temps,
Et que tous les Siècles révèrent,
Être encore aussi beaux et verts,
Qu'aux premiers jours de l'Univers !
Saint Amant
envoyé par Tilia 






Contemplation
le silence s'impose
après la vaine agitation

Josette T



Perchée sur le rocher
une chapelle au toit rouge
éclaire la vallée

Marine D


"Entends, artisan des cieux,
La prière du poète,
Et que vienne à moi,
Ta douce miséricorde."

  Kolbeinn Tumason
envoyé par Cergie
 

21 août 2016

la grâce...




 La grâce et l'élan qui habitent l'inachevé, le rugueux, les déchirures de la vie... une exposition magnifique...


"Tu arbores parfois cette grâce bénigne
Du matinal jardin tranquille et sinueux
(...)
Chaque moment me semble, grâce à toi,
Passer ainsi, divinement en moi ;
Aussi, quand l'heure vient de la nuit blême,
Où tu te cèles en toi-même
En refermant les yeux,
Sens-tu mon doux regard dévotieux,
Plus humble et long qu'une prière,
Remercier le tien sous tes closes paupières."

 Émile Verhaeren

envoyé par Tilia



Exposition de Suzanne Capdevielle
dans le cadre des Chemins d'Art Sacré du Diocèse de Strasbourg



envoyé par Solilouve
  

De grâce
Vient avec moi
Ne te fait pas prier
Là bas le soleil brillera

Josette T



Tes bras profonds
Qui me rejoignent
Comment tiennent-ils ?

Tes regards perdus
En chemin
Il sont pour moi ?

Véronica B


Loin des déchirures
de l'argile cabossée
regard intérieur

Miss Yves


Ne lâches pas ma main
en cet univers de pacotille
restons unis...

Marine Dussarrat


18 juil. 2016

feuilles et branches...



Les feuilles sont l'espoir des racines
Les fleurs, celui des branches
Et le bourgeon, celui de la ramure
Pour nous, quelle sève à notre espoir ? 

Le ramage est l'espoir de l'oiseau
Le clapotis, celui des eaux
Le chuchotement celui des vents
Pour  nous, quel chant à notre espoir ?

La rose est l'espoir de la tige
Le bleu, celui de l'océan
Et le vert celui du printemps
Pour nous, quelle couleur à notre espoir ?
 

Le miel est l'espoir de la ruche
Le vin est celui de la vigne
Et la miche est celui du blé
Pour  nous, quelle saveur à notre espoir ?
Espérer n'est pas nécessaire pour entreprendre le futur
Réussir n'est pas nécessaire pour persévérer le présent


Il était une feuille avec ses lignes
Ligne de vie
Ligne de chance
Ligne de cœur

Il était une branche au bout de la feuille
Ligne fourchue signe de vie
Signe de chance
Signe de cœur

 
Il était un arbre au bout de la branche
Un arbre digne de vie
Digne de chance
Digne de cœur
cœur gravé, percé, transpercé
Un arbre que nul jamais ne vit

Il était des racines au bout de l'arbre
Racines vignes de vie
Vignes de chance
Vignes de cœur


Au bout des racines il était la terre
La terre tout court
La terre toute ronde
La terre toute seule au travers du ciel
La terre.

Robert Desnos


Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.



Le vent est l’ami des arbres
Il chante dans les saules
Il peut mirer dans l'eau
Sa force et sa malice
Il ploie la cime des pins
Où il redit sa plainte
Sans jamais se lasser
Parfois il est tempête
Au bord des plages désertes
L’aurait-on contrarié ?
Il joue de ses artifices
A rebrousse-feuilles
Dans la tête des chênes
Il pousse au loin les nuages
Gris, blancs ou joufflus
J’aimerais bien le suivre
Dans ses voyages fantasques
Voir ces pays lointains
Où l’amitié dit-on
Est vraie et sans détour

Un autre jour
On parlera de l’amour…

Marine D


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